SALUT DE ROBIN GOODFELLOW AU 12° CONGRES DES METALLURGISTES DE CAMPINAS ET SA REGION (Etat de São Paulo – Brésil)

Ci-dessous la déclaration lue par nos camarades, à l’invitation du syndicat des métallurgistes de Campinas, membre de Intersindical, lors de son douzième congrès (28 et 29 octobre 2016)..


Camarades,

Robin Goodfellow est le pseudonyme collectif  d’un petit groupe de militants de divers pays (France, Brésil, Espagne…) qui se dédient depuis quarante ans à la défense de la théorie et des principes marxistes.  Nous pensons que cette théorie est la seule à fournir non seulement une explication cohérente du monde, des tendances de l’économie capitaliste, mais aussi fournit une orientation pour les luttes pratiques et pour l’émancipation du prolétariat.

Les camarades de RG – qui avaient grâce à l’aide du syndicat édité et diffusé en 2013 le texte « Le marxisme en résumé » (disponible sur notre site http://www.robingoodfellow.info) saluent fraternellement le 12ème congrès du syndicat des métallurgistes de Campinas et région. Dans un contexte marqué par des tensions internationales fortes et une crise qui frappe le Brésil (en attendant le déclenchement d’une formidable crise de surproduction générale, à venir vers 2017 ou 2018, qui touchera le monde entier et frappera très durement les Etats-Unis d’Amérique), le prolétariat a besoin de se doter de structures fortes et combatives, qui n’acceptent aucune concession à l’ordre capitaliste, mais, qui, au contraire, en préparent le renversement définitif, qui est une condition de survie de l’humanité.

L’Europe et la France ont connu, ces derniers mois, des grèves et mouvements de lutte qui, outre le fait que leur ampleur a souvent été exagérée par l’extrême-gauche au Brésil, ont d’une part été battus, d’autre part n’ont pas permis de se dégager de l’influence néfaste des syndicats jaunes. Ainsi, en France où le gouvernement « de gauche » a mené les plus grandes attaques anti-ouvrières de ces dernières décennies, il existe un grand désarroi chez les minorités syndicales de lutte et une très faible mobilisation dans les masses. Ceci est notamment lié au fait que la structure de l’emploi prolétarien est en cours de changement avec de moins en moins de très grandes entreprises, des phénomènes de sous-traitance qui parfois renvoient les travailleurs (comme l’illustre, en Espagne, la belle grève de la Telefonica de 2015) à des statuts d’autonomes ou indépendants, et une précarisation croissante des emplois. Les syndicats historiques continuent à regrouper les catégories les plus « installées » mais sont complètement impuissants à organiser ces grandes masses de prolétaires pour constituer de véritables nouveaux organes de combat. Nous espérons que les échanges d’expérience entre nos frères de classes de différents pays (comme la coordination des travailleurs d’Amazon en Pologne, Allemagne…) et avec Intersindical contribueront à faire émerger une véritable stratégie internationaliste de mobilisation du prolétariat pour son émancipation et la libération définitive des chaînes du salariat.

São Paulo – Paris, 28/10/2016

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